La Marche du lycée Hoche a été composée probablement peu après la fin de la guerre par deux professeurs du lycée.
Louis Marq, auteur des paroles, était professeur de français. Il est également l’auteur d’oeuvres poétiques. Certains de ses descendants ont été également élèves au lycée.
Nous n’avons pas à ce jour retrouvé la trace de Marcel Laffon, auteur de la musique. La partition de nos archives ne comprend que la mélodie, sans aucune harmonisation.
Notre camarade Thierry Pallesco nous en propose un arrangement instrumental pour lequel il a composé une introduction et une coda.
La Marche du lycée Hoche
Refrain
Que la neige blanche poudroie
Dans la bise aiguë du matin,
Ou bien qu’un clair soleil flamboie
Sur nos maths et notre latin
Tous nous travaillons dans la joie BIS
Le lycée Hoche est un jardin
1
Au linteau de notre façade
Brille en caractères ardents
Le nom d’un chef, d’un camarade,
Un général de vingt-cinq ans.
Au fronton de notre chapelle
Voici, dans la pierre sculpté,
Aussi pur, aussi beau modèle,
Ton doux visage ô charité.
Pour nous donc, la tâche est facile,
Puisse, sœur auprès de sa sœur,
Grandir dans notre cœur docile
La force unie à la douceur.
2
De la onzième à la corniche
Avec ses calots triomphants,
De la taupe à la classe où niche
Un peuple voltigeant d’enfants,
Du tout petit dont la main trace
Gauchement sa barre et son rond,
Au rhétoricien qui potasse
Corneille, Homère ou Cicéron,
Oui, tous ici tant que nous sommes,
Grands et petits il faut grandir,
Car nous voulons être des hommes
Pour les tâches de l’avenir !
3
Tête bien faite et non trop pleine
Grâce aux maîtres dont on est fier,
L’esprit sain dans une chair saine
A l’étude comme au plein air,
Nous saurons demeurer fidèles
Aux exemples des anciens temps.
Nous ne manquons pas de modèles
De « Marie-Louise » aux résistants !
Oui, de nouveau, vieux lycée Hoche,
Tes martyrs, tes vaillants, tes forts
Sauront, si le barbare approche,
Se montrer dignes de leurs morts !