C’est sous le titre « L’extraordinaire voyage d’un botaniste en Perse » que Régis Pluchet, ancien élève de Hoche de 155 à 1968, publie aux éditions Privat la première biographie de cet extraordinaire botaniste originaire de Versailles.
En février 1782, le botaniste André Michaux s’en va sur les routes de l’Empire ottoman accompagné du consul Rousseau. Il a pour mission de ramener des arbres et des fleurs pour le jardin de Marie-Antoinette, mais également des plantes qui soient utiles à la science et à l’industrie. Son voyage le mène en Syrie, à Bagdad puis à Bassora, où il se retrouve prisonnier d’une tribu arabe hostile au pouvoir en place. Il est finalement libéré et atteint la Perse, où il parcourt méthodiquement, à la recherche de végétaux inconnus, un royaume en proie aux guerres de successions. De retour en France, André Michaux rapporte une multitude de graines et de plantes. C’est ainsi grâce à lui que l’on retrouve le Michauxia ou le Zelkova (ou orme du Caucase) dans nos forêts et nos parcs. Peu connu dans son pays natal, le scientifique a pourtant laissé à la France un héritage botanique inestimable. L’itinéraire inédit d’un botaniste à découvrir.
Extrait
En février 1782, le botaniste André Michaux s’en va sur les routes de l’Empire ottoman accompagné du consul Rousseau. Il a pour mission de ramener des arbres et des fleurs pour le jardin de Marie-Antoinette, mais également des plantes qui soient utiles à la science et à l’industrie. Son voyage le mène en Syrie, à Bagdad puis à Bassora, où il se retrouve prisonnier d’une tribu arabe hostile au pouvoir en place.