Quelques bons et très bons souvenirs:
Mme Metzger, professeur de physique mythique,
Frau Moulin, prof. d’allemand,
Mme Schlosser, prof. de français,
M. Morin, en français….
et en grec, un autre dont j’ai perdu le nom.
Rancourt
Article de fond, non lié à l’actualité. Catégorie parente, utiliser une catégorie enfant.
Quelques bons et très bons souvenirs:
Mme Metzger, professeur de physique mythique,
Frau Moulin, prof. d’allemand,
Mme Schlosser, prof. de français,
M. Morin, en français….
et en grec, un autre dont j’ai perdu le nom.
Rancourt
Puisqu’il semble qu’ici on puisse raviver des souvenirs , pourquoi pas intéresser peut-être des anciens contemporains , en voici quelques-uns ; d’emblée je veux dire que je n’évoque que des professeurs
que j’ai appréciés , même si je me crois autorisé à les raconter dans des situations parfois difficiles;
je leur suis à tous reconnaissant et je respecte leur mémoire.
*5°A6 (1964)
Mme COUSTEIX , prof de Maths issue du primaire supprimé à Hoche s’indigne avec véhémence, mais
en voulant garder un langage châtié, suite à une boule dite puante : « qui est- ce qui a mis cette
petite chose qui sent mauvais », et d’appeler le Surgé (Emanuelli je crois) pour démasquer assez facilement le coupable (Cotteret). M. Lagny (Français-Latin) instruit de la chose et nous faisant (un peu)
la morale (les profs aiment souvent les chahuts s’ils ne sont pas concernés) devait nous confier:
« Si ça m’arrivait, je fermerais portes et fenêtres, sortirais dans le couloir et laisserais mariner les élèves ».
*M. VOLTRON (vrai patronyme) Histoire-Géo, très intéressant mais manquant de prestance physique et
d’autorité, avait coutume d’inspecter les tables à la récréation; je l’ai appris à mes dépens mais quelques lignes ont suffi à m’absoudre, il n’était pas homme à ébruiter ce genre d’affaire.
*M. BARNIER, Français-Latin en 1°, coiffé en béret basque façon chasseur alpin, homme très courtois
et calme, même et surtout avec l’appariteur (qui faisait chuinter le fond de classe en « Narcisse 6 6 6″…)
il lui donnait du « Monsieur » avec conviction. Un jour , au lieu de « Narcisse », on entend chuinter
« Meussieu ssieu ssieu » etc. Colère impressionnante de cet excellent homme blanc de rage, qui nous
fit peur ce jour là.
*Enfin M. ITHURBIDE, Français-Latin-Grec, honnête homme en toutes choses mais manquant aussi
d’autorité du fait de sa grande bonté. En classe de 3e A en septembre, un redoublant a cassé une craie dans la serrure de la porte de la classe et M. Ithurbide s’escrime sans succès. Les services techniques en viendront à bout. Pour toute réaction notre professeur lâchera quelques « c’est pas joli , c’est pas gentil ». Le ton de l’année était donné…
Bertrand Robichez, à Hoche de la 10° à la Terminale 1957-1969
Bonjour
Ancien du Lycee Hoche 1971-1974. Je suis à la recherche des amis qui sont gravés dans ma mémoire.
Une préparation dans ce lycée qui m’a marqué pour toujours.
Ali Jaoua,
Actuellement Prof. en Informatique.
Un site internet des anciens du lycée Hoche ? L’occasion est trop belle. Je tiens aussi à laisser un commentaire sur ce livre d’or.
En septembre 1973, après un BEPC à Saint Ex’ sur le plateau vélizien, je fus admis en seconde A dans cet établissement réputé pour être « le deuxième lycée de France ». Le professeur Charra ? Ah oui ! Celui qui disait à un élève arborant un tee-shirt « croix de Lorraine »: « Venez au tableau, vous qui êtes taillé en V… renversé ». Le professeur Péchenart ? Ah oui ! Celui qui en première A était monté sur son bureau et qui d’une voix tonitruante m’avait dit « réveillez-vous » car je somnolais la tête posée sur mon avant-bras. Le professeur Jeufroy ? Ah oui ! Celui qui tenait des propos si peu féministes que je ne peux même pas décemment les retranscrire ici, trente-quatre ans après. Charra lui au moins faisait autant de citations diffamantes sur Julius Caesar… mais en latin ! Le professeur Trotignon ? Ah oui ! Celui qui nous apprit que la doctrine maurrassienne était d’essence anti-colonialiste ! Le professeur Martin ? Ah oui ! celui qui avait une chemise à carreaux et qui soutenait que le marxisme n’était qu’une religion, un développement du judéo-christianisme ! Les autres enseignants? Les noms m’échappent pour l’instant. Salutations diverses aux camarades de ces années-là : Mijouin, Fabre, Sarnette, Triquet (R.I.P.), Vercken M. (R.I.P.), Vercken X., Cascio, Cassuto et tous les autres: Perez, Allais… Mais surtout, great big kisses aux ex-lycéennes de La Bruyère qui avaient pris la fâcheuse habitude de sécher les cours du côté du bassin de Neptune.
Tan Hon (pas un pseudo, mon patronyme jusqu’en 1976)
P.S. : Qui peut me dire en quelle année M. Pham Van Toan a enseigné le vietnamien au lycée Hoche ? Merci d’avance.
Bonjour à toutes et à tous!
Je viens de voir avec plaisir sur l’Internaute que notre lycée se classe en 5ème position ex-aequo avec Ste Marie de Neuilly et derrière Louis Le Grand, Henri IV, Lavoisier el l’EAB J. Manuel.
Ce palmarès fait, semble-t-il, d’après les infos du ministère de l’Education Nationale, n’est sans doute pas exempt de toute critique, mais ne faisons pas la fine bouche…
Il serait évidemment souhaitable de figurer sur le podium, mais les 3 premiers paraissent plus que difficiles à battre!!!
Qu’en pensent nos éminents collègues et notre proviseur?
Amitiés,
Jean-François Mollard
Jacques Péchenart, petit par la taille, était un grand maître. Exigeant même dans le langage de tous les jours: on « n’amène » pas un livre, on « l’apporte ». Soucieux du respect des sources: il n’oubliait pas de mentionner les censures du Lagarde et Michard, par exemple celle du prologue du Gargantua: « Buveurs très illustres, et vous, vérolés très précieux… », la seconde catégorie avait été gommée dans les livres de classe, par crainte de blesser nos chastes oreilles. Il s’agit bien d’une autre époque…
Il nous faisait tenir un cahier de lecture, ce qui incitait à une lecture active, dont les réflexes sont bien utiles!
Jacques Péchenart m’a fait découvrir la musique chorale, il dirigeait en effet le choeur de l’amicale des professeurs. Je ne me doutais pas de l’importance que cette activité prendrait dans ma vie.
Hélas Jacques Péchenart est mort le 29 avril 1983 dans les Ardennes, où il venait de prendre sa retraite.
Je découvre le site grâce à l’appel de la cotisation. Formidable! les Anciens se sont mis à l’heure du 2.0! Cela va donner un coup de pouce à la communauté et à la collecte des histoires et anecdotes enfouies dans nos mémoires que certaines lectures vont réveiller. Bravo !
Je lisais à l’instant l’évocation du « père » Charra et je le revois comme si c’était hier avec sa veste en tweed, tiré à quatre épingles avec ses cheveux raides et gris, ses grandes lunettes. Déambulant dans sa classe, qui devait à l’époque être la 225, il tentait de nous faire aimer la beauté de Verlaine, Baudelaire, Victor Hugo. Pour moi il est associé à une autre grand monsieur qui a façonné mon goût pour la littérature, à coup de Lagarde et Michard comme base, monsieur Péchenard, le Socrate du lycée Hoche, petit homme rondouillard à la barbichette blanche, qu’il prenait plaisir à caresser en déclamant avec faconde les vers de Baudelaire ou Rimbaud qu’il adorait. 110 textes pour le bac français et 6 livres entiers! Drôle de challenge pour les bacheliers que nous étions. Au final, un 16 à l’oral octroyé généreusement par Brigitte Grésy, un peu impressionnée par la taille de la liste et curieuse de Yourcenar qui venait de sortir les Mémoires d’Hadrien, que je présentais en oeuvre complète. C’était une époque où le respect mutuel des sachant et des ignorants que nous étions se vivait dans une communion dynamique et créatrice de valeurs qui nous façonnaient pour la vie. Je crains que cette force de l’école de la République se soit un peu étiolée avec le temps. Mais autres temps, autres moeurs!
A suivre…
Stephan Chenderoff
s.chenderoff@gmail.com