Des profs de la promo 2002

Mes souvenirs sont bien récents puisque j’ai passé mon bac en 2002 (S « spé bio »). Je dois dire que les quelques méthodes de travail qui ont réussies à se faire une place dans ma petite tête proviennent toutes de ce lycée et m’ont permis d’arriver en doctorat de biologie (que je vais soutenir en septembre si tout ce passe bien).

Je me souviens avec plaisir de Mlle Richerme qui m’a donné le gout des « SVT » et qui a tenté de me donner un peu de rigueur (à laquelle je suis toujours aussi réfractaire), de Mme Lott (allemand) qui avait un drôle de tic de langage, de Mme Hello (bio, je ne suis pas certaine de l’orthographe de son nom), ainsi que de M. Favreau (maths) et Mme Ducommun (physique-chimie) qui s’étaient démenés pour essayer de me faire comprendre ne serait-ce qu’un peu de leurs matières respectives.

Je garde aussi des souvenirs plus douloureux: la célèbre Mme Noir qui a laissé des traces chez des générations d’élèves et qui m’a fait redoublé ma première, Mme Michalak sa grande copine qui m’a aussi fait passer de sales quarts d’heure devant d’incompréhensibles équations et M. Girault qui nous a bien parlé de tissage (donc je pense qu’il s’agit bien de celui qui a été évoqué auparavant) mais qui nous a fait le même cours trois fois de suite malgré nos protestations et qui virait un tiers de la classe le coeur léger quand nous bavardions…

Marion

Qu’est-ce qu’un livre d’or ?

J’ai cru un instant que le lycée Hoche voulait supplanter le collège Rameau comme pépinière de musiciens : l’annonce d’un concert en mémoire d’un jeune pianiste disparu semblait surfer sur le succès récent aux Etats-Unis du groupe rock Phoenix, dont les quatre membres, d’origine versaillaise, revendiquent le fait de s’être connus sur les bancs du lycée Hoche… Si le programme – très (trop?) détaillé – de ce concert a retrouvé sa vraie place ailleurs sur ce site, peut-être est-il besoin de rappeler la définition du livre d’or qu’en donne le Robert : « registre destiné à l’inscription de noms célèbres ou de commentaires élogieux ». On peut toujours émettre des réserves ou contrebalancer un avis donné ici, alimenter la discussion sans sombrer dans la polémique stérile ; après tout, il n’y a point d’éloge flatteur sans liberté de blâmer ! Mais il est bien plus agréable de compléter par petites touches le portrait d’une personne – un enseignant souvent par la force des choses -, cela permet d’ébaucher la consolidation de l’édifice de mémoire entrepris dans ces feuillets ; il faut penser que plusieurs générations de lycéens se sont chevauchées ou succédées et que tout le monde n’a pas pu connaître tout le monde… Il suffit de relire les commentaires écrits par autrui et de constater que ceux qu’on a appréciés le plus sont ceux qui, outre le ton humoristique qui les accompagne, ont une approche généreuse des gens.

Patrick Huet (1965)

Un hussard de la République

Petit passage à l’occasion de la réception des codes d’accès.

Girard… Monsieur Girard car si un homme peut mériter ce Monsieur de respect, c’est bien lui.
Il nous a pris en 6ème, fraîchement émoulus de l’école élémentaire, pour faire de nous des lycéens et nous communiquer son amour de la langue, sa passion latiniste. J’évoque régulièrement ses mânes au sujet d’une devinette d’un soir… Et dans le monde qui est le mien, l’informatique et la vie locale, elle prend tout son sens.

Il nous a donc demandé, en parlant des abréviations, ce que signifiait DSLS… ; nous avons eu la réponse une semaine plus tard… Et oui, que signifient toutes ces abréviations… Dieu Seul Le Sait… Quel aurait été sa réaction devant les textos…

Un hussard de la République, oui, je trouve que le terme lui convient bien. Il était aussi discret, habitant Avenue de Paris à 10 mètres de la boutique de mon père cordonnier, mais client de mon oncle rue Montbauron !!!

J’ai toujours gardé le mot de félicitations qu’il m’avait adressé en 1977 lorsque j’ai été élu pour la première fois; aujourd’hui encore, il n’y a pas un mot à changer dans ses conseils !

Jean-Paul Martinerie

M. Goussot, prof de maths

En réponse à J.P. Martinerie et Etienne Vicariot, ce cher M. Goussot enseignait déjà en 1962-63. Je l’avais en maths en seconde C: il suffit de consulter les photos de classe pour 1962-1963 et en première pour 1963-1964. Avec du recul, je pense qu’il convenait aux forts en maths : ils essayaient de se piéger mutuellement. Comme je passais mon temps (trop !) à essayer d’avoir 10, je n’entrais pas dans leur jeu et essuyais commentaires acerbes et railleries sur des démonstrations apprises par coeur… Quel supplice, le cours du samedi après-midi ! 

Je crois que M. Goussot figurait sur une rubrique nécrologique récente (2006 ?).

Patrick Huet (1965)

Retrouver la trace de copains de classe

J’ai fait mes classe prépa à Hoche entre 73 et 75. Je suis reconnaissant à tous ces professeurs et camarades qui m’ont finalement permis d’intégrer HEC. Je serais heureux de retrouver la trace de mes copains de prépa que le temps à éparpillés, et en particulier Magali Pacaud ma voisine de classe pendant toute une année. Merci à celui ou celle qui me donnera une piste.

Denis Berthon

Reformulation

Je viens de lire le dernier message… où j’ai perçu du jugement (« maturité »), c’est pourquoi j’ai relu mon message, il y avait également beaucoup de jugement sur ce professeur, ce qui a pu blesser les personnes qui l’ont appréciée, et j’en suis désolée. Je suis jeune c’est vrai (26 ans), je ne peux pas mentir sur une expérience de vie que je n’ai pas. Je reformule donc mes propos: l’enseignement de Mme Noir ne me convenait absolument pas. Nous nous construisons chacun avec nos expériences, la maturité peut venir très tôt, selon ce que l’on vit… on le sait bien chacun au fond de nous.

Amicalement,
Anne-Laure