Merci à Gilbert Spire

Ayant fréquenté le lycée de 1934 à 1946, c’est à dire de la 10è à la « philo » je ne peux citer tous les professeurs que j’ai connus et que j’ai appréciés: je risquerais d’en oublier ce qui serait injuste. Il y en a un cependant à qui je tiens à rendre un hommage particulier: il s’agit de Gilbert Spire qui a été mon « prof » de philo. Il m’a appris à réfléchir et à penser par moi-même. Ses cours ont toujours été un enchantement pour moi, mais aussi pour tous mes camarades. Soixante plus tard je pense encore souvent à lui. Si je suis resté un esprit libre, c’est à lui que je le dois. Merci au lycée Hoche de m’avoir permis de rencontrer un tel homme.

Guy Vidal (1934-1946)

Les professeurs en avance sur leur temps

Elève à Hoche de la 6° en 1941 jusqu’en 1947 inclus j’ai conservé du « bahut » l’image gratifiante d’un pôle d’excellence. Nos professeurs, très en avance sur leur temps, dispensaient un enseignement du niveau actuel de la Licence. Ils s’appelaient Fontenaille pour l’histoire, Labansat en espagnol, Guadet en maths, Ithurbide en lettres classiques et tant d’autres, parmi lesquels Oria dont les livres de Sces. Nat. étaient consultés dans les plus lointains lycées français à l’étranger (Argentine, Japon, etc.).

Francis Lesca
francis.lesca@numericable.fr

De la primaire à la prépa, préfabriqués et stroboscope

Je tombe, sans me faire mal, un peu par hasard, sur le site du lycée où j’ai passé 15 ans, de la « 11e » en 1957 à la XA’ en 1972… Beaucoup de souvenirs et de noms, aussi bien de profs que d’élèves me restent en mémoire. En primaire madame Trihoreau, puis Melle Dauchy, puis Monsieur Beaume, puis madame Cousteix (l’autre 8e était aux mains de Mme Rostane), puis monsieur Rostane (l’autre 7e était aux mains de M Delacloche)…

Dernière 11e, dernière 10e, dans le « vieux lycée » avant dernières 9e, 8e et 7e dans les célèbres préfabriqués (« PF ») près de la rue de Provence…

Pour ne pas faire long, la suite dans un autre message, avec d’autres noms de profs qui rappelleront peut-être des souvenirs à certains.

En feuilletant les messages, l’un de vous cherchait le nom du responsable des internes en prépa: c’était M. Faggianelli, dit « stroboscope » car il n’arrêtait pas de cligner des yeux ! et chaque fois que nous (les internes) faisions un tour pendable il nous menaçait de « retombées » qu’on n’a jamais vues…

À bientôt

Yves Cans (1969)

Du C.E.G. au lycée Hoche

De 1963 à 1966 j’ai été élève à Hoche, d’abord en M’ puisque je venais du C.E.G. de la rue de Beauvau. Les profs qui m’ont le plus marqué sont en Histoire : M. Pasdeloup et M. Trotignon, en français Mme Blaquière et M. Barnier. En Philo 1, j’ ai eu la chance d’avoir M. Langrand pour sa dernière année de cours. Tous ces maîtres ont su m’ encourager, alors que venant du C.E.G., on se sentait un peu étranger au monde du lycée. M. Barnier, prenant sur son week end, emmenait les élèves volontaires au Louvre le dimanche matin… Mme de Suremain, prof. d’italien, avait accepté en cours d’ année de 2de de prendre, en débutants, les élèves de M’, car au C.E.G. on ne faisait ni LV2 ni latin. M. Bergeron, prof. de biologie, avait le mérite de faire aimer les sciences à des « philos »…

Des noms d’anciens élèves me reviennent: Planchon, Passedoué , Roda, Kunmunch, Jamet, de Clauzade, Dubois, Silberfeld, Duparc. S’ils viennent sur ce site, je serai heureux d’avoir de leurs nouvelles. Mon site de famille: anniemaillet@noos.fr

Bien amicalement, Jean-Paul Maillet

Nostalgie

Retour 25 ans en arrière (Bac 83) en lisant tout ces noms. Cohen et Ferret en Maths, Martin en Philo (qui nous demandait de nous dépêcher quand nous faisions nos disserts car il avait son repas qui chauffait). Jeoffroy (donc malheureusement disparu et qui nous détendait bien en prépa avec ses remarques acerbes) et L’Hôte en français.

Je rajouterai Contri en Hist et Gé.

Habitant à quelques km du lycée, c’est toujours avec nostalgie que je repasse Boulevard de la Reine ou Avenue de St Cloud !

Benoît Florence (1983)

Décès de Thierry Schürr

Un camarade encore dans la force de l’âge que beaucoup connaissent nous a quitté récemment: Thierry Schürr est décédé le 4 février 2006, laissant à sa veuve la charge de deux enfants mineurs. Je me fais l’écho de l’émotion de nombreux camarades auprès de sa famille.

Louis-Aimé de Fouquières (1974)