Réponse à Christophe de Claude-Alain Planchon

Réponse à Christophe: je me souviens du scandale de la mobylette qui avait été montée au faîte du dôme de la chapelle, lors de ma dernière année à Hoche: nous étions à la fois morts de rire et émerveillés par tant d’audace et d’ingéniosité. Mais 1967 avait été aussi riche d’un autre évènement: un canulard extraordinaire monté de toute pièce par un groupe d’élèves de prépa. Se faisant passer pour des chirurgiens de Necker, je crois, ils avaient livré en exclusivité l’information d’une nouvelle greffe réussie: une greffe d’hymen afin de redonner, pour la première fois au monde, sa virginité à une jeune fille qui l’avait perdue dans de fâcheuses circonstances. RTL avait largement diffusé l’info à l’époque, et sa rédaction s’était bien sûr très vite couverte de ridicule. Comme quoi on peut bosser dur dans un établissement discipliné et pour autant ne pas perdre son sens de l’humour! A ceux qui m’auraient reconnu, mon Email est cap.choixvital@wanadoo.fr et pour tout savoir sur mon « Après-Hoche » http://monsite.wanadoo.fr/Planchon

@+ j’espère… Cordialement à tous.
P.S.: je suis aussi un miraculé des attentats du 11 septembre 2001: lire http://monsite.wanadoo.fr/WTC

Claude-Alain Planchon

Issu d’une école privée

Venant d’une école religieuse, le Lycée Hoche acceptait à l’époque les trois meilleurs élèves de chaque classe. Je suis ainsi entré en seconde en 1963, souhaitant terminer mes études dans un établissement prestigieux qui me préparerait au mieux aux études de médecine auxquelles je me destinais. Plutôt perdu, le dépaysement du début a été bref grâce à des professeurs de grande valeur, comme MM. Blanc, Barnier, Blaquière, Pasdeloup, qui parallèlement aux valeurs morales de l’établissement ont su développer en nous le sens du travail, du devoir et l’amour des belles choses. Moi qui étais scientifique, je me suis ainsi ouvert à l’histoire, à l’art et aux belles lettres; je ne me suis jamais départi de ce sens artistique que je continue de développer avec toujours autant de plaisir. Un grand souvenir aussi, celui d’un camarade qui m’a initié à la littérature lors d’un exposé que nous avions fait en commun sur Guy de Maupassant : Jean-Paul Maillet, que je n’ai jamais oublié et auquel, bien que perdu de vue, je suis resté fidèlement reconnaissant. Beaucoup de bons et beaux souvenirs aussi en vrac, les escapades au Château de Versailles, les récitals de violoncelle de Reine Flachot et de harpe de Lily Laskine à l’intérieur du lycée, les séances de théâtre classique à Montpensier, les Rolling Stones à l’Olympia (SLC) et les Beatles au Cyrano de Versailles en première partie de… Sylvie Vartan grâce à la générosité des « Copains Menier », le cérémonial des grandes écoles pour le 11 novembre dans la cour d’honneur, sans parler du cadre exceptionnel de ce lieu historique qui m’a profondément marqué. Je repasse souvent par Versailles et je m’arrête chaque fois nostalgique, pour vérifier que la belle chapelle de Marie Leszczynska se tient bien toujours là !

Claude-Alain Planchon

Souvenirs de Martial Fabre

Entré en 6ème en septembre 1963, je ne suis sorti du lycée Hoche (ni contraint, ni forcé) qu’en juillet 1971 après avoir obtenu le bac D.

Je suis un nouvel adhérent de l’association que j’ai connu par l’intermédiaire de Gilbert Guislain (1964). J’ai donc participé à l’Assemblée Générale de l’association, le 20 juin 2006 pour la première fois, ce qui m’a permis de faire connaissance avec les « dirigeants » de l’association (bravo pour le site Internet et pour le livre d’or en particulier) et avec un certain nombre d’anciens (de nombreuses promotions). Cela m’a permis aussi de « revivre » un certain nombre de souvenirs, qui étaient restés gravés dans ma mémoire, par exemple le squelette juché sur le vélo, perchés sur la coupole de la chapelle en 1965.

A l’occasion du repas qui a suivi cette assemblée générale, j’ai fait connaissance avec le Proviseur actuel, Bernard Roesch, qui, en plus d’être fort sympathique, est à la disposition de l’association.

Quelques souvenirs de professeurs qui ont marqué ma scolarité:

M. Mauduit (Latin, Français, Instruction civique), M. Simandoux (Sciences naturelles et Travaux Scientifiques Expérimentaux), M. Garsuault (Mathématiques), M. Jamey (Histoire Géographie), Mme Croutzet (Musique), M. Poiret (Education physique et plein air) pour la 6ème et la 5ème. Si cela vous rappelle des souvenirs, à vos plumes! Je suis preneur.

Rendez-vous dans le livre d’or pour la suite (4ème à Terminale, de 1965 à 1971).

L’année 2007 devrait être l’occasion de célébrer le bicentenaire du lycée. J’ai un certain nombre de documents et de souvenirs que je vais mettre à disposition de l’association. Je pense que chacun devrait en faire autant, afin que nous puissions célébrer dignement cet évènement.

Martial Fabre (1971)

Merci à Gilbert Spire

Ayant fréquenté le lycée de 1934 à 1946, c’est à dire de la 10è à la « philo » je ne peux citer tous les professeurs que j’ai connus et que j’ai appréciés: je risquerais d’en oublier ce qui serait injuste. Il y en a un cependant à qui je tiens à rendre un hommage particulier: il s’agit de Gilbert Spire qui a été mon « prof » de philo. Il m’a appris à réfléchir et à penser par moi-même. Ses cours ont toujours été un enchantement pour moi, mais aussi pour tous mes camarades. Soixante plus tard je pense encore souvent à lui. Si je suis resté un esprit libre, c’est à lui que je le dois. Merci au lycée Hoche de m’avoir permis de rencontrer un tel homme.

Guy Vidal (1934-1946)

Les professeurs en avance sur leur temps

Elève à Hoche de la 6° en 1941 jusqu’en 1947 inclus j’ai conservé du « bahut » l’image gratifiante d’un pôle d’excellence. Nos professeurs, très en avance sur leur temps, dispensaient un enseignement du niveau actuel de la Licence. Ils s’appelaient Fontenaille pour l’histoire, Labansat en espagnol, Guadet en maths, Ithurbide en lettres classiques et tant d’autres, parmi lesquels Oria dont les livres de Sces. Nat. étaient consultés dans les plus lointains lycées français à l’étranger (Argentine, Japon, etc.).

Francis Lesca
francis.lesca@numericable.fr

De la primaire à la prépa, préfabriqués et stroboscope

Je tombe, sans me faire mal, un peu par hasard, sur le site du lycée où j’ai passé 15 ans, de la « 11e » en 1957 à la XA’ en 1972… Beaucoup de souvenirs et de noms, aussi bien de profs que d’élèves me restent en mémoire. En primaire madame Trihoreau, puis Melle Dauchy, puis Monsieur Beaume, puis madame Cousteix (l’autre 8e était aux mains de Mme Rostane), puis monsieur Rostane (l’autre 7e était aux mains de M Delacloche)…

Dernière 11e, dernière 10e, dans le « vieux lycée » avant dernières 9e, 8e et 7e dans les célèbres préfabriqués (« PF ») près de la rue de Provence…

Pour ne pas faire long, la suite dans un autre message, avec d’autres noms de profs qui rappelleront peut-être des souvenirs à certains.

En feuilletant les messages, l’un de vous cherchait le nom du responsable des internes en prépa: c’était M. Faggianelli, dit « stroboscope » car il n’arrêtait pas de cligner des yeux ! et chaque fois que nous (les internes) faisions un tour pendable il nous menaçait de « retombées » qu’on n’a jamais vues…

À bientôt

Yves Cans (1969)