Il y de nombreux clichés dans le livre d’or, que nous avons tenté d’éviter, pour notre part, dans les pages de ces études que M. Kotelnikoff et moi même (coordonnées dans les pages précédentes pour ceux qui sont intéressés) avons consacrées en 2008 aux années 50, 60 et 70 pour le bicentenaire. Et cela rappelle ce site d' »évaluation » des profs qui a dû fermer…
Il est difficile de savoir qui étaient vraiment nos profs derrière leurs personnages publics (les élèves jugent les apparences sociales, surtout aujourd’hui, dominés par l’approche « people »)… et pourtant nous avons tenté de le faire, imparfaitement, dans l’étude pour le bicentenaire.
Précisément, Henri Contri et Michel Jeufroy (qui avait bien raison de contester certains jugements des parents et des élèves en conseil de classe) étaient excellents.
Danièle Perret-Gentil est aussi remarquable, l’une de ces collègues qui sort tard le soir de ses colles, ne compte pas son énergie, et a fait intégrer des générations de prépas dans les écoles. A. Lanoizelée ne « dorait pas la pilule » aux élèves et c’était très bien qu’il fasse « juste » passer des colles. Voilà des profs dévoués au service public qui, comme moi, n’ont ni RTT, ni 15ème mois, ni prime d’embauche, ni retraite chapeau ni stock options.
Heureusement, il existe des anciens devenus profs, SOLIDAIRES de leurs ex profs comme il est de règle dans d’autres corporations. Quant à certains élèves de profs dits méprisants ou de faible autorité, étaient-ils des modeles? On en doute.
Gilbert Guislain (64 -71) Professeur de lettres en lycée à Versailles, prof-interrogateur en prépas, correcteur aux concours.